Chaque jour, des entreprises subissent des cyberattaques. Pour une bonne partie des cas, ce ne sont ni une faille technique, ni un ransomware, ni un logiciel non à jour qui sont à l’origine de l’incident. Ce sont des erreurs humaines. Et le plus souvent, ces erreurs humaines sont liées à une mauvaise gestion des mots de passe et accès.
Prenons un exemple réel : un responsable financier reçoit un email apparemment signé par Microsoft, lui demandant de se reconnecter à son compte Office 365. L’URL semble correcte, il valide. En quelques secondes, le hacker accède à ses emails, ses fichiers confidentiels, et au réseau interne.
Malgré les politiques de sécurité mises en place dans les entreprises, une simple erreur humaine peut compromettre l'ensemble du système : partager un mot de passe en clair, réutiliser le même identifiant sur plusieurs outils, cliquer sur un lien de phishing.
Dans ce contexte, un gestionnaire de mots de passe entreprise est un outil stratégique, qui automatise la création et l’usage d’identifiants forts, contrôle les partages, sécurise les accès sensibles, et réduit drastiquement les risques humains.
Voici les 5 cybermenaces les plus courantes que votre gestionnaire de mots de passe vous permet de neutraliser.
Le phishing est une technique utilisée par les cybercriminels pour inciter un utilisateur à révéler ses identifiants via un email ou un site web imitant un service légitime (banque, réseau social, etc.).
Le gestionnaire de mots de passe joue ici un rôle déterminant. Il ne propose l’auto-remplissage que si l’URL correspond exactement à celle enregistrée par l’utilisateur. Si le site est falsifié, la fonction d’auto-complétion ne se déclenche pas. Ce simple mécanisme suffit souvent à éveiller l’attention de l’utilisateur. De plus, en limitant la saisie manuelle, le gestionnaire réduit les risques de divulgation accidentelle.
L’URL contient une lettre en trop ou en moins : micr0soft.com, des fautes de frappe très légères, un logo de mauvaise qualité, un ton pressant ou menaçant. Apprenez à repérer ces détails.
L’attaque par force brute consiste à essayer automatiquement un très grand nombre de combinaisons de mots de passe jusqu’à trouver la bonne. Les cybercriminels utilisent des scripts via des machines capables d’essayer des milliers, voire des millions de mots de passe en quelques minutes.
Exemple concret d’attaque par force brute : Un hacker cible une interface d’administration d’un logiciel RH et teste des mots de passe classiques du type admin2024, Admin123, mo!2passe, Nomdel’entreprise2025 … Une fois qu’un mot de passe faible est trouvé, ils obtiennent un accès total au logiciel.
Un gestionnaire de mots de passe élimine ce risque en générant automatiquement des mots de passe complexes, longs, aléatoires et uniques pour chaque service : un mot de passe robuste est votre première ligne de défense. Ces mots de passe sont ensuite stockés dans un coffre-fort numérique sécurisé, protégés par des mécanismes de chiffrement avancés.
Camille, DRH, réutilise le même mot de passe pour se connecter à son adresse mail professionnelle et aux outils de gestion de paie des salariés. Une fuite chez le fournisseur mail permettra aux cybercriminels d'accéder également à l’outil RH de l’entreprise et d’avoir ainsi accès à l’ensemble des informations personnelles des collaborateurs. La conformité de l’entreprise aux RGPD en est mise à mal et les procédures nécessaires au bon fonctionnement (versement des salaires, gestion des embauches…) se retrouvent à l’arrêt.
Un gestionnaire de mots de passe supprime ce risque à la racine, en forçant la création d’un mot de passe unique (et robuste) pour chaque compte. Cela signifie que si un mot de passe est compromis sur un site, les autres comptes et le système d’information de l’entreprise ne seront pas affectés. C’est une barrière efficace contre ce type de cyberattaque.
Dans de nombreuses entreprises, les mots de passe collaboratifs sont encore partagés entre collègues ou avec des prestataires de manière non sécurisée : par email, via des messageries internes, ou à l’aide de fichiers Excel.
Exemples de fuites liées à un partage de mot de passe :
Un gestionnaire de mots de passe professionnel permet un partage chiffré, contrôlé et traçable. Avec des outils dédiés comme LockPass, il est même possible de donner un accès sans révéler le mot de passe en clair grâce à la fonction de mot de passe masqué, ou donner un accès limité dans le temps (idéal pour les prestataires externes). Les droits peuvent être révoqués à tout moment, et chaque accès est journalisé. En cas d’incident, on peut savoir exactement qui s’est connecté, quand, et depuis quel appareil.
Les comptes zombies sont des comptes d’accès utilisateurs oubliés, toujours actifs, laissés ouverts après le départ d’un salarié, d’un prestataire ou la fin d’un projet. Ces accès laissés ouverts constituent une vulnérabilité silencieuse et difficile à détecter.
Par exemple, un développeur freelance ayant quitté l’entreprise il y a six mois peut toujours avoir un accès actif au dépôt de code source. Il suffit qu’un attaquant récupère ses identifiants ou que ce dernier les utilise à mauvais escient (usurpation d'identité, diffusion de contenus indésirables, voire malveillants, tels que des spams, etc).
Un gestionnaire de mots de passe professionnel offre une vue d’ensemble centralisée de tous les comptes de l’organisation, en identifiant facilement ceux qui sont inactifs depuis une certaine période, mais qui disposent encore de droits d’accès.
Relié à l’annuaire d’entreprise pour croiser les informations des collaborateurs (poste occupé, statut du salarié, etc.), cet outil peut automatiser la désactivation des accès obsolètes. Des alertes peuvent aussi signaler des comportements suspects (connexion à l’étranger, sur une plage horaire douteuse, tentative de connexion massive, etc).
Avant de choisir un gestionnaire de mots de passe, commencez par un audit de vos pratiques actuelles. Sur cette base, vous pourrez choisir le meilleur gestionnaire de mots de passe pour adapter votre gestion des accès à la réalité de votre organisation.
Vous pouvez vous poser les questions suivantes :
Si vous avez les réponses à toutes ces questions, votre gestion des mots de passe est sur la bonne voie. Mais si certains points restent flous, c’est qu’il existe encore des zones à sécuriser. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de combler rapidement ces lacunes. Avec une solution comme LockSelf, vous structurez et sécurisez facilement votre gestion des accès.
La gestion des mots de passe reste l’un des angles morts de la cybersécurité. Elle est pourtant à l’origine de nombreuses failles exploitables facilement par des cybercriminels. Déployer un gestionnaire de mots de passe comme LockSelf permet à lui seul de neutraliser plusieurs vecteurs d’attaque majeurs, sans alourdir la charge opérationnelle des équipes.
C’est un investissement stratégique pour toute entreprise soucieuse de sa sécurité numérique.
Sources :