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5 cybermenaces neutralisées par votre gestionnaire de mots de passe

Rédigé par LockSelf | 11 juin 2025

 

 

Chaque jour, des entreprises subissent des cyberattaques. Pour une bonne partie des cas, ce ne sont ni une faille technique, ni un ransomware, ni un logiciel non à jour qui sont à l’origine de l’incident. Ce sont des erreurs humaines. Et le plus souvent, ces erreurs humaines sont liées à une mauvaise gestion des mots de passe et accès.

 

Prenons un exemple réel : un responsable financier reçoit un email apparemment signé par Microsoft, lui demandant de se reconnecter à son compte Office 365. L’URL semble correcte, il valide. En quelques secondes, le hacker accède à ses emails, ses fichiers confidentiels, et au réseau interne.

 

Malgré les politiques de sécurité mises en place dans les entreprises, une simple erreur humaine peut compromettre l'ensemble du système : partager un mot de passe en clair, réutiliser le même identifiant sur plusieurs outils, cliquer sur un lien de phishing.

Dans ce contexte, un gestionnaire de mots de passe entreprise est un outil stratégique, qui automatise la création et l’usage d’identifiants forts, contrôle les partages, sécurise les accès sensibles, et réduit drastiquement les risques humains.

 

Voici les 5 cybermenaces les plus courantes que votre gestionnaire de mots de passe vous permet de neutraliser.

 

Les 5 menaces neutralisées par votre coffre-fort de mots de passe

 

1. Le phishing (ou hameçonnage)

Qu'est-ce que le phishing et comment un gestionnaire de mots de passe peut-il vous protéger ?

 

Le phishing est une technique utilisée par les cybercriminels pour inciter un utilisateur à révéler ses identifiants via un email ou un site web imitant un service légitime (banque, réseau social, etc.).

 

Comment un gestionnaire de mots de passe bloque-t-il les tentatives de phishing ?

 

Le gestionnaire de mots de passe joue ici un rôle déterminant. Il ne propose l’auto-remplissage que si l’URL correspond exactement à celle enregistrée par l’utilisateur. Si le site est falsifié, la fonction d’auto-complétion ne se déclenche pas. Ce simple mécanisme suffit souvent à éveiller l’attention de l’utilisateur. De plus, en limitant la saisie manuelle, le gestionnaire réduit les risques de divulgation accidentelle.

 

Bonus expert - Comment détecter un phishing?

 

L’URL contient une lettre en trop ou en moins : micr0soft.com, des fautes de frappe très légères, un logo de mauvaise qualité, un ton pressant ou menaçant. Apprenez à repérer ces détails.

 

2. Attaque par force brute

Qu'est-ce qu'une attaque par force brute et comment s'en protéger ?

 

L’attaque par force brute consiste à essayer automatiquement un très grand nombre de combinaisons de mots de passe jusqu’à trouver la bonne. Les cybercriminels utilisent des scripts via des machines capables d’essayer des milliers, voire des millions de mots de passe en quelques minutes.

 

Exemple concret d’attaque par force brute : Un hacker cible une interface d’administration d’un logiciel RH et teste des mots de passe classiques du type admin2024, Admin123, mo!2passe, Nomdel’entreprise2025 … Une fois qu’un mot de passe faible est trouvé, ils obtiennent un accès total au logiciel.

 

Comment un gestionnaire de mot de passe empêche-t-il les attaques par force brute ?

 

Un gestionnaire de mots de passe élimine ce risque en générant automatiquement des mots de passe complexes, longs, aléatoires et uniques pour chaque service : un mot de passe robuste est votre première ligne de défense. Ces mots de passe sont ensuite stockés dans un coffre-fort numérique sécurisé, protégés par des mécanismes de chiffrement avancés. 

 

 

3. Credential stuffing

Qu'est-ce que le credential stuffing et quels risques pour l'entreprise ?

 

Le credential stuffing est une méthode qui consiste à utiliser des identifiants (email + mot de passe) volés lors de précédentes fuites de données et à les tester automatiquement sur d'autres plateformes. Le risque est élevé si un collaborateur réutilise un même mot de passe pour se connecter à plusieurs comptes professionnels différents.

 

Pourquoi la réutilisation des mots de passe est-elle un risque ? Scénario concret : 

 

Camille, DRH, réutilise le même mot de passe pour se connecter à son adresse mail professionnelle et aux outils de gestion de paie des salariés. Une fuite chez le fournisseur mail permettra aux cybercriminels d'accéder également à l’outil RH de l’entreprise et d’avoir ainsi accès à l’ensemble des informations personnelles des collaborateurs. La conformité de l’entreprise aux RGPD en est mise à mal et les procédures nécessaires au bon fonctionnement (versement des salaires, gestion des embauches…) se retrouvent à l’arrêt. 

 

Comment un gestionnaire de mots de passe empêche-t-il le credential stuffing ? 

 

Un gestionnaire de mots de passe supprime ce risque à la racine, en forçant la création d’un mot de passe unique (et robuste) pour chaque compte. Cela signifie que si un mot de passe est compromis sur un site, les autres comptes et le système d’information de l’entreprise ne seront pas affectés. C’est une barrière efficace contre ce type de cyberattaque.

 

4. Partage non sécurisé de mots de passe

Comment les mots de passe partagés mettent-ils votre entreprise en danger ?

 

Dans de nombreuses entreprises, les mots de passe collaboratifs sont encore partagés entre collègues ou avec des prestataires de manière non sécurisée : par email, via des messageries internes, ou à l’aide de fichiers Excel. 

 

Exemples de fuites liées à un partage de mot de passe

  1. Un mot de passe serveur est envoyé par email à un prestataire externe. Moins de 24 heures plus tard, l’email est intercepté. Le serveur est donc exposé, sans que personne ne puisse retracer l’origine de la fuite ou les actions réalisées ;

  2. En interne, un mot de passe est partagé dans un groupe de service sur la messagerie interne. Quelques mois plus tard le compte fait l’objet d’une fuite de données. Faute de traçabilité sur cet accès partagé, l'entreprise ne se rend pas tout de suite compte de l’usage abusif et frauduleux de ce compte, augmentant les risques et l’ampleur d’une cyberattaque.

 

Comment partager un mot de passe de manière sécurisée ?

 

Un gestionnaire de mots de passe professionnel permet un partage chiffré, contrôlé et traçable. Avec des outils dédiés comme LockPass, il est même possible de donner un accès sans révéler le mot de passe en clair grâce à la fonction de mot de passe masqué, ou donner un accès limité dans le temps (idéal pour les prestataires externes). Les droits peuvent être révoqués à tout moment, et chaque accès est journalisé. En cas d’incident, on peut savoir exactement qui s’est connecté, quand, et depuis quel appareil.

 

Pourquoi utiliser un gestionnaire de mots de passe pour travailler avec des prestataires ?

 

  • Partager un accès temporairement (paramétrable suivant la durée de la mission).
  • Masquer le mot de passe tout en permettant son usage.
  • Révoquer les droits à tout moment, même avant la fin du projet.
  • Tracer chaque connexion : qui, quand, depuis quel appareil.

 

5. Comptes zombies

Qu'est-ce qu'un compte zombie et pourquoi représente-t-il un risque pour la sécurité de l'entreprise ?

 

Les comptes zombies sont des comptes d’accès utilisateurs oubliés, toujours actifs, laissés ouverts après le départ d’un salarié, d’un prestataire ou la fin d’un projet. Ces accès laissés ouverts constituent une vulnérabilité silencieuse et difficile à détecter.

 

Par exemple, un développeur freelance ayant quitté l’entreprise il y a six mois peut toujours avoir un accès actif au dépôt de code source. Il suffit qu’un attaquant récupère ses identifiants ou que ce dernier les utilise à mauvais escient (usurpation d'identité, diffusion de contenus indésirables, voire malveillants, tels que des spams, etc).

 

Comment détecter les comptes dormants dans une entreprise ?

 

Un gestionnaire de mots de passe professionnel offre une vue d’ensemble centralisée de tous les comptes de l’organisation, en identifiant facilement ceux qui sont inactifs depuis une certaine période, mais qui disposent encore de droits d’accès. 

 

Relié à l’annuaire d’entreprise pour croiser les informations des collaborateurs (poste occupé, statut du salarié, etc.), cet outil peut automatiser la désactivation des accès obsolètes. Des alertes peuvent aussi signaler des comportements suspects (connexion à l’étranger, sur une plage horaire douteuse, tentative de connexion massive, etc).

 

Comment évaluer la maturité de votre gestion des mots de passe ? 

 

 

Avant de choisir un gestionnaire de mots de passe, commencez par un audit de vos pratiques actuelles. Sur cette base, vous pourrez choisir le meilleur gestionnaire de mots de passe pour adapter votre gestion des accès à la réalité de votre organisation.

Vous pouvez vous poser les questions suivantes : 

 

  • Avez-vous un inventaire complet de tous les accès ?
  • Chaque collaborateur utilise-t-il bien des mots de passe uniques et robustes pour chaque plateforme ?
  • Les partages de mots de passe de service sont-ils sécurisés et traçables ?
  • Vos prestataires ont-ils encore des accès après leur mission ?
  • Combien de mots de passe sont réutilisés dans votre entreprise ?
  • Qui est responsable de la gestion des accès ?
  • Disposez-vous de rapports de journalisation (logs) pour l’ensemble de vos accès ?
  • Avez-vous formé vos équipes aux cybermenaces ?

Si vous avez les réponses à toutes ces questions, votre gestion des mots de passe est sur la bonne voie. Mais si certains points restent flous, c’est qu’il existe encore des zones à sécuriser. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de combler rapidement ces lacunes. Avec une solution comme LockSelf, vous structurez et sécurisez facilement votre gestion des accès.

 

Un outil, cinq menaces écartées

 

La gestion des mots de passe reste l’un des angles morts de la cybersécurité. Elle est pourtant à l’origine de nombreuses failles exploitables facilement par des cybercriminels. Déployer un gestionnaire de mots de passe comme LockSelf permet à lui seul de neutraliser plusieurs vecteurs d’attaque majeurs, sans alourdir la charge opérationnelle des équipes.

 

C’est un investissement stratégique pour toute entreprise soucieuse de sa sécurité numérique.

 

 


Sources : 

1 https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/fiches-reflexes/hameconnage-phishing 
2 https://www.cnil.fr/fr/definition/force-brute-attaque-informatique 
3 https://www.cnil.fr/fr/definition/credential-stuffing-attaque-informatique
4 https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-comptes-oublies-posent-de-serieux-risques-de-securite-90533.html